Énergies : les territoires sur la voie de la transition.
Enregistré dans:
Publié dans: | La Revue durable No 38 |
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Support: | Article de revue |
Langue: | Français |
Publié: |
2010.
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Sujets: | |
Résumé: | Résumé : Préparer l’avenir, c’est sortir au plus vite de l’ère éphémère du pétrole et, d’une manière générale, des énergies fossiles. Or, entre la myopie des Etats et du monde de la finance sur ce chapitre et l’inaptitude des actes individuels seuls à répondre à un défi d’une telle envergure, il y a de la place pour le désespoir ou pour un vaste mouvement social fondé sur un autre mode de vie et capable d’en faire l’horizon commun. Ce mouvement, dit de la transition, balbutie à peine en Europe francophone, mais affiche une belle vigueur outre-Manche et dans la plupart des pays anglo-saxons. Là-bas, des milliers de personnes le rejoignent de façon résolue, inventive, constructive et festive. Ils élaborent des plans de descente énergétique locaux pour ne pas se retrouver le bec dans l’eau lorsque le cours du pétrole explosera et que les tensions sur les ressources, en particulier alimentaires, éprouveront partout violemment les économies et les liens sociaux. Le mouvement de la transition part de l’idée que consommer moins d’énergie et, du coup, émettre moins de gaz à effet de serre est le meilleur moyen d’apprendre à vivre mieux et plus intelligemment ensemble. Cela nécessite de se partager les tâches à accomplir, de tisser des liens de solidarité et de coopérer avec les pouvoirs publics locaux. Réciproquement, de nombreuses collectivités publiques s’activent pour mettre le territoire dont elles ont la charge sur les rails de pratiques énergétiques plus sobres et plus judicieuses. La rencontre du mouvement social de la transition avec l’engagement plus technique des collectivités territoriales qui s’attellent à relever le défi de l’énergie a de quoi réconcilier avec la vie publique et l’avenir. |
Lien: | Dans:
La Revue durable |
Résumé: | Résumé : Préparer l’avenir, c’est sortir au plus vite de l’ère éphémère du pétrole et, d’une manière générale, des énergies fossiles. Or, entre la myopie des Etats et du monde de la finance sur ce chapitre et l’inaptitude des actes individuels seuls à répondre à un défi d’une telle envergure, il y a de la place pour le désespoir<U+2026> ou pour un vaste mouvement social fondé sur un autre mode de vie et capable d’en faire l’horizon commun. Ce mouvement, dit de la transition, balbutie à peine en Europe francophone, mais affiche une belle vigueur outre-Manche et dans la plupart des pays anglo-saxons. Là-bas, des milliers de personnes le rejoignent de façon résolue, inventive, constructive et festive. Ils élaborent des plans de descente énergétique locaux pour ne pas se retrouver le bec dans l’eau lorsque le cours du pétrole explosera et que les tensions sur les ressources, en particulier alimentaires, éprouveront partout violemment les économies et les liens sociaux. Le mouvement de la transition part de l’idée que consommer moins d’énergie et, du coup, émettre moins de gaz à effet de serre est le meilleur moyen d’apprendre à vivre mieux et plus intelligemment ensemble. Cela nécessite de se partager les tâches à accomplir, de tisser des liens de solidarité et de coopérer avec les pouvoirs publics locaux. Réciproquement, de nombreuses collectivités publiques s’activent pour mettre le territoire dont elles ont la charge sur les rails de pratiques énergétiques plus sobres et plus judicieuses. La rencontre du mouvement social de la transition avec l’engagement plus technique des collectivités territoriales qui s’attellent à relever le défi de l’énergie a de quoi réconcilier avec la vie publique et l’avenir. |
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Description matérielle: | p. 15-56. |
ISSN: | 1660-3192 |