Définir la mort [Dossier].
Enregistré dans:
Publié dans: | Le Débat n° 163 |
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Support: | Article de revue |
Publié: |
2011.
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Sujets: | |
Résumé: | Le progrès des techniques médicales n'a pas seulement permis de prolonger la vie ; il a eu aussi pour effet de brouiller les frontières de la mort. Il a fait surgir une série de problèmes qui sont source de controverses passionnées, en raison de leurs incidences éthiques. Que faire devant un cas de coma végétatif, où l'assistance médicale maintient une apparence de ÷vie÷ chez une personne que l'irréversibilité de son état projette néanmoins du côté de la ÷mort÷ ? Pour les uns, le caractère sacré de la vie exige d'attendre la mort naturelle. Pour les autres, le caractère artificiel de cette survie autorise son interruption volontaire. Le dilemme a donné lieu, voici quelques années, à une bataille d'opinion retentissante en Italie autour du cas Eluana Englaro. Carlo Alberto Defanti, qui fut son médecin, revient sur les termes exacts dans lesquels se présente le problème et dégage les leçons de son expérience. Le problème est rendu brûlant en particulier par les prélèvements d'organes, qui réclament une grande rapidité d'exécution, une fois le décès constaté. D'où la nécessité de critères indiscutables qui sont loin d'être simples à établir. Laura Bossi retrace le développement de la discussion jusqu'à son état actuel et analyse ses enjeux. |
Lien: | Dans:
Le Débat |
Résumé: | Le progrès des techniques médicales n'a pas seulement permis de prolonger la vie ; il a eu aussi pour effet de brouiller les frontières de la mort. Il a fait surgir une série de problèmes qui sont source de controverses passionnées, en raison de leurs incidences éthiques. Que faire devant un cas de coma végétatif, où l'assistance médicale maintient une apparence de ÷vie÷ chez une personne que l'irréversibilité de son état projette néanmoins du côté de la ÷mort÷ ? Pour les uns, le caractère sacré de la vie exige d'attendre la mort naturelle. Pour les autres, le caractère artificiel de cette survie autorise son interruption volontaire. Le dilemme a donné lieu, voici quelques années, à une bataille d'opinion retentissante en Italie autour du cas Eluana Englaro. Carlo Alberto Defanti, qui fut son médecin, revient sur les termes exacts dans lesquels se présente le problème et dégage les leçons de son expérience. Le problème est rendu brûlant en particulier par les prélèvements d'organes, qui réclament une grande rapidité d'exécution, une fois le décès constaté. D'où la nécessité de critères indiscutables qui sont loin d'être simples à établir. Laura Bossi retrace le développement de la discussion jusqu'à son état actuel et analyse ses enjeux. |
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Description: | Dossier de 2 articles. |
Description matérielle: | p. 153-188. |
ISSN: | 0246-2346 |