L'Etat de la mondialisation 2011 [Dossier].

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Publié dans: Alternatives internationales Hors-Série n° 8
Support: Article de revue
Publié: 2010.
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Résumé: L'année 2011 marquera le dixième anniversaire de l'attentat du World Trade Center. Une décennie plus tard, quels messages ressortent de la lecture du monde? Le premier est sans nul doute la fin du cycle néolibéral triomphant qui semblait dominer depuis les années 1980. A l'exception de quelques irréductibles, comme le Président tchèque Vaclav Klaus, la crise économique de 2008 a ramené une bonne partie du monde à l'idée que le marché devait être encadré par des régulations. C'est parce que les Américains et les Européens se sont retrouvés autour de ce constat que le G20 s'est imposé comme un nouveau forum. A Bruxelles, des mesures de régulation des marchés financiers ont été acceptées par l'ensemble des 27, y compris par le gouvernement conservateur-libéral de Grande-Bretagne. Certes, l'appel à plus de régulation des marchés est une préoccupation assez occidentale. Les Chinois, soucieux d'asseoir leur influence coûte que coûte dans l'économie mondiale, ne lui accordent pas la même importance. En second lieu, 2011 confirme que l'Occident doit aujourd'hui composer avec d'autres centres de pouvoir qui entendent bien faire valoir leur puissance. Plus que jamais, la célèbre formule du diplomate singapourien selon laquelle → the West÷ ne peut plus ignorer → the Rest® s'impose. La réduction de la voix des Européens au sein du FMI, les velléités indienne et brésilienne de disposer d'un siège permanent au sein du Conseil de sécurité de l'ONU montrent que les institutions internationales héritées de la Seconde Guerre ne traduisent plus la réalité de la gouvernance mondiale.
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Résumé:L'année 2011 marquera le dixième anniversaire de l'attentat du World Trade Center. Une décennie plus tard, quels messages ressortent de la lecture du monde? Le premier est sans nul doute la fin du cycle néolibéral triomphant qui semblait dominer depuis les années 1980. A l'exception de quelques irréductibles, comme le Président tchèque Vaclav Klaus, la crise économique de 2008 a ramené une bonne partie du monde à l'idée que le marché devait être encadré par des régulations. C'est parce que les Américains et les Européens se sont retrouvés autour de ce constat que le G20 s'est imposé comme un nouveau forum. A Bruxelles, des mesures de régulation des marchés financiers ont été acceptées par l'ensemble des 27, y compris par le gouvernement conservateur-libéral de Grande-Bretagne. Certes, l'appel à plus de régulation des marchés est une préoccupation assez occidentale. Les Chinois, soucieux d'asseoir leur influence coûte que coûte dans l'économie mondiale, ne lui accordent pas la même importance. En second lieu, 2011 confirme que l'Occident doit aujourd'hui composer avec d'autres centres de pouvoir qui entendent bien faire valoir leur puissance. Plus que jamais, la célèbre formule du diplomate singapourien selon laquelle → the West÷ ne peut plus ignorer → the Rest® s'impose. La réduction de la voix des Européens au sein du FMI, les velléités indienne et brésilienne de disposer d'un siège permanent au sein du Conseil de sécurité de l'ONU montrent que les institutions internationales héritées de la Seconde Guerre ne traduisent plus la réalité de la gouvernance mondiale.
Description:Dossier de 59 articles.
Description matérielle:p. 1-146.
ISSN:1634-6386