L'Administration du contrôle économique en France, 1940-1950

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Publié dans: Revue d'histoire moderne et contemporaine n° 2
Auteur principal: Grenard, Fabrice.
Support: Article de revue
Publié: 2010.
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Résumé: L'administration du contrôle économique, pierre angulaire de la répression des infractions économiques en France tout au long des années 1940, illustre parfaitement les continuités qui ont pu exister entre la fin de la IIIe République, l'Occupation, la Libération et la période de reconstruction. Instaurée au départ dans un but de régulation économique et de justice sociale (favoriser la meilleure répartition possible des produits disponibles dans un contexte de pénurie exacerbée et lutter contre l'inflation), elle se trouva rapidement prise dans le piège de la collaboration décidée par le régime de Vichy, ce qui la fait apparaître comme un instrument au service de l'occupant allemand, permettant notamment de lutter contre les fuites et dissimulations qui auraient pu saboter sa politique de prélèvements. Le fait que cette administration ait été considérée comme antipatriotique explique en grande partie sa très forte impopularité tout au long de la période, y compris après la Libération, alors qu'elle devait pourtant renouer avec sa mission originale et ne servir que les intérêts de la France.
Lien: Dans: Revue d'histoire moderne et contemporaine
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Résumé:L'administration du contrôle économique, pierre angulaire de la répression des infractions économiques en France tout au long des années 1940, illustre parfaitement les continuités qui ont pu exister entre la fin de la IIIe République, l'Occupation, la Libération et la période de reconstruction. Instaurée au départ dans un but de régulation économique et de justice sociale (favoriser la meilleure répartition possible des produits disponibles dans un contexte de pénurie exacerbée et lutter contre l'inflation), elle se trouva rapidement prise dans le piège de la collaboration décidée par le régime de Vichy, ce qui la fait apparaître comme un instrument au service de l'occupant allemand, permettant notamment de lutter contre les fuites et dissimulations qui auraient pu saboter sa politique de prélèvements. Le fait que cette administration ait été considérée comme antipatriotique explique en grande partie sa très forte impopularité tout au long de la période, y compris après la Libération, alors qu'elle devait pourtant renouer avec sa mission originale et ne servir que les intérêts de la France.
Description:Fait partie d'une série de 4 articles intitulée ÷Action publique et choix sociaux÷
Description matérielle:p. 132-158.
ISSN:0048-8008