Protection des forêts et environnementalisme colonial : Indochine, 1860-1945

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Publié dans: Revue d'histoire moderne et contemporaine n° 4
Auteur principal: Thomas, Frédéric.
Support: Article de revue
Publié: 2009.
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Résumé: L'histoire de la sylviculture coloniale en Indochine contredit au moins sur trois points le diagnostic porté par Richard Grove sur le rôle de la colonisation dans le développement de la pensée environnementale : la colonisation n'est pas ouverte aux savoirs indigènes, elle stigmatise au contraire les modes d'exploitation locaux pour mieux détourner les ressources à son avantage ; les politiques conservationnistes sont sans effets pour ralentir les dévastations des forêts et relèvent avant tout d'un discours impérialiste ; aucun souci préservationniste n'est observable chez les forestiers et les administrateurs coloniaux. Cet article conclut à un fort décrochage, entre l'environnementalisme colonial des XVIIe et XVIIIe siècles décrit par Richard Grove et les pratiques de mise en valeur des ressources forestières par la colonisation industrielle de la fin du XIXe siècle et du XXe siècle, qui ne permet pas de faire de la colonisation dans son ensemble une racine de la pensée environnementale.
Lien: Dans: Revue d'histoire moderne et contemporaine
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100 |a Thomas, Frédéric. 
245 1 0 |a Protection des forêts et environnementalisme colonial :  |b Indochine, 1860-1945   |c Frédéric Thomas. 
260 |c 2009. 
300 |a p. 104-136. 
500 |a Fait partie d'un dossier de 5 articles consacré à l'histoire environnementale 
520 |a L'histoire de la sylviculture coloniale en Indochine contredit au moins sur trois points le diagnostic porté par Richard Grove sur le rôle de la colonisation dans le développement de la pensée environnementale : la colonisation n'est pas ouverte aux savoirs indigènes, elle stigmatise au contraire les modes d'exploitation locaux pour mieux détourner les ressources à son avantage ; les politiques conservationnistes sont sans effets pour ralentir les dévastations des forêts et relèvent avant tout d'un discours impérialiste ; aucun souci préservationniste n'est observable chez les forestiers et les administrateurs coloniaux. Cet article conclut à un fort décrochage, entre l'environnementalisme colonial des XVIIe et XVIIIe siècles décrit par Richard Grove et les pratiques de mise en valeur des ressources forestières par la colonisation industrielle de la fin du XIXe siècle et du XXe siècle, qui ne permet pas de faire de la colonisation dans son ensemble une racine de la pensée environnementale. 
650 |a Sylviculture  |z Indochine française. 
650 |a Savoirs écologiques traditionnels  |z Indochine française. 
650 |a Colonies françaises  |z Asie 
650 |a Articles de périodiques 
773 0 |t Revue d'histoire moderne et contemporaine  |w 42396  |x 0048-8008  |g n° 4 
993 |a Article de revue 
994 |a BC 
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