Qu'est-ce qu'une école juste ?

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Publié dans: Revue francaise de pédagogie No 146
Auteur principal: Dubet, François, 1946-
Autres auteurs: Duru-Bellat, Marie, 1950-...., sociologue.
Support: Article de revue
Langue: Français
Publié: 2004.
Sujets:
Provenance: Fonds ISPEC
Résumé: " Ce texte part de la multiplicité des manières de définir les enjeux de justice auxquels l'école fait face. Un premier modèle est celui de l'égalité des chances méritocratique. Un second invite à rompre avec la stricte égalité pour compenser les inégalités sociales en donnant plus à ceux qui ont moins. Un troisième modèle met en avant la notion d'un minimum de savoirs et de compétences garantis. Enfin, un quatrième insiste sur l'indépendance des "sphères de justice", une école juste étant celle dont les hiérarchies ont relativement peu de conséquences au sortir de l'école, celle qui est d'abord soucieuse de l'intégration sociale de tous et celle dont les classements n'affectent pas l'égale dignité des individus. De fait, chacune de ces conceptions de la justice s'avère contradictoire avec les autres, sinon dans l'ordre des principes, du moins dans celui des pratiques et des politiques scolaires. Pour éclairer les limites de chacun des modèles, le texte s'appuie sur les résultats établis par la sociologie de l'éducation. La conclusion est que l'école juste ne peut-être le fruit d'un seul principe de justice, mais plutôt le produit plus ou moins stabilisé d'une combinaison de principes croisés et atténuant réciproquement leurs effets ". (Résumé de la revue)
Lien: Dans: Revue francaise de pédagogie
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Résumé:" Ce texte part de la multiplicité des manières de définir les enjeux de justice auxquels l'école fait face. Un premier modèle est celui de l'égalité des chances méritocratique. Un second invite à rompre avec la stricte égalité pour compenser les inégalités sociales en donnant plus à ceux qui ont moins. Un troisième modèle met en avant la notion d'un minimum de savoirs et de compétences garantis. Enfin, un quatrième insiste sur l'indépendance des "sphères de justice", une école juste étant celle dont les hiérarchies ont relativement peu de conséquences au sortir de l'école, celle qui est d'abord soucieuse de l'intégration sociale de tous et celle dont les classements n'affectent pas l'égale dignité des individus. De fait, chacune de ces conceptions de la justice s'avère contradictoire avec les autres, sinon dans l'ordre des principes, du moins dans celui des pratiques et des politiques scolaires. Pour éclairer les limites de chacun des modèles, le texte s'appuie sur les résultats établis par la sociologie de l'éducation. La conclusion est que l'école juste ne peut-être le fruit d'un seul principe de justice, mais plutôt le produit plus ou moins stabilisé d'une combinaison de principes croisés et atténuant réciproquement leurs effets ". (Résumé de la revue)
Description matérielle:p. 105-114.