Étude de la mortalité des Oiseaux et des Chiroptères sur le parc éolien de Bouin.

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Auteur principal: Langlet, Émeline.
Support: CD-ROM
Langue: Français
Publié: Angers : U.C.O., 2006.
Sujets:
Résumé: Résumé de l'étudiant : Le parc éolien de Bouin est situé au cœur de la Baie de Bourgneuf, à 500 m d’une lagune d’eau salée, lieu emblématique de l'ornithologie en Marais Breton Vendéen. L'implantation de 8 éoliennes de grande dimension, dans l’objectif d’un développement durable, représente une situation à enjeux importants pour l’avifaune. La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) s’est investie sur 5 ans, avec l’aide de l’Agence de l’Environnement et la Maîtrise des Energies (ADEME) et de la Région Pays de la Loire, dans le suivi des impacts de ce parc et notamment concernant la mortalité des Oiseaux mais aussi celle des Chiroptères. C’est dans ce cadre que s’insère mon stage. A l’aide d’une formule mathématique, déjà utilisée dans d’autres suivis et entre autre au Pays-Bas, il est possible de quantifier le nombre de victimes (avifaune et chauves-souris) en une semaine pour les 8 éoliennes. L’évaluation de la mortalité implique une recherche chaque semaine des éventuels cadavres sur une surface de prospection définie auparavant autour des éoliennes et tient compte de deux facteurs importants : il s’agit du coefficient de disparition des cadavres (P) et du coefficient d’efficacité de recherche (Z). Ceux-ci sont évalués grâce à des tests « recherche et prédation » effectués sur le terrain. Ils varient considérablement en fonction de nombreux paramètres extérieurs (couvert végétal, météo, taille des cadavres). P et Z sont alors différentiés pour les oiseaux de petite taille et les oiseaux de grande taille et sont calculés à l’aide de moyennes saisonnières. Aussi, un facteur de correction supplémentaire est ajouté au nombre d’Oiseaux et Chiroptères tués lorsque la surface de prospection n’est pas entièrement parcourue. Les valeurs obtenues estimant la mortalité de l’avifaune et des chauves-souris sont relativement élevées par rapport à la bibliographie française et européenne. Cependant, ce suivi est le seul en France à être aussi conséquent (notamment de par le temps consacré à l’étude), permettant d’obtenir des résultats réguliers. L’impact des éoliennes de Bouin semblerait davantage préoccupante pour les chauves-souris que pour l’avifaune. Une des mesures envisagées serait de réduire le fonctionnement des turbines en périodes sensibles, notamment en périodes migratoires. Ces mesures permettront alors une meilleure cohabitation entre énergies renouvelables et cette faune.
Lien: Est constitué de: CD-Rom des rapports de stage de Master 1 Écologie et Environnement Spécialité Écologie des Ressources Naturelles et Développement durable IBEA, 2006