Aristote : Père de toutes les sciences
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| Publié dans: | Les Génies de la science No 25 |
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| Auteur principal: | |
| Support: | Article de revue |
| Langue: | Français |
| Publié: |
2005.
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| Sujets: | |
| Résumé: | Depuis un demi-siècle, Aristote a fait un "retour" remarquable sur le devant de la scène philosophique. Auparavant, à de rares exceptions près, il en avait été banni pour diverses raisons, dont la première avait peut-être ses racines dans la "révolution scientifique" du XVIIème siècle. Cette révolution s'est réalisée contre Aristote, plus précisément conte l'Aristote "christianisé", le philosophe officiel de l'Église catholique depuis que Thomas d'Aquin avait imposé l'aristotélisme comme pensée de référence. La science moderne a longtemps buté contre le monde d'Aristote, sphérique et fini, centré sur l'homme et basé sur la perception, pour finalement dépasser l'obstacle avec élégance. Aujourd'hui, historiens et scientifiques sont plus sensibles à l'autre face de la pensée d'Aristote, qui le promeut précurseur de presque toutes les recherches menées après lui: Aristote conçoit le savoir comme une articualtion de disciplines autonomes, et toutes nos disciplines scientifiques, notamment biologique et psycho-sociale (psychologie, sociologie, antropologie sociale, linguistique, sémiologie, théorie littéraire), sont construites sur ces fondements aristoléticiens. Après une période fortement résuctionnistes qui fit de toutes les sciences des avatars des sciences physiques, les scientifiques redécouvrent aujourd'hui les vertus d'une approche multilatérale du savoir. |
| Lien: | Dans:
Les Génies de la science |
| Résumé: | Depuis un demi-siècle, Aristote a fait un "retour" remarquable sur le devant de la scène philosophique. Auparavant, à de rares exceptions près, il en avait été banni pour diverses raisons, dont la première avait peut-être ses racines dans la "révolution scientifique" du XVIIème siècle. Cette révolution s'est réalisée contre Aristote, plus précisément conte l'Aristote "christianisé", le philosophe officiel de l'Église catholique depuis que Thomas d'Aquin avait imposé l'aristotélisme comme pensée de référence. La science moderne a longtemps buté contre le monde d'Aristote, sphérique et fini, centré sur l'homme et basé sur la perception, pour finalement dépasser l'obstacle avec élégance. Aujourd'hui, historiens et scientifiques sont plus sensibles à l'autre face de la pensée d'Aristote, qui le promeut précurseur de presque toutes les recherches menées après lui: Aristote conçoit le savoir comme une articualtion de disciplines autonomes, et toutes nos disciplines scientifiques, notamment biologique et psycho-sociale (psychologie, sociologie, antropologie sociale, linguistique, sémiologie, théorie littéraire), sont construites sur ces fondements aristoléticiens. Après une période fortement résuctionnistes qui fit de toutes les sciences des avatars des sciences physiques, les scientifiques redécouvrent aujourd'hui les vertus d'une approche multilatérale du savoir. |
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| Description matérielle: | p. 34-120. |