De la Grande Guerre au totalitarisme : la brutalisation des sociétés européennes
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Autres auteurs: | , |
Support: | Livre |
Langue: | Français |
Publié: |
Paris :
Hachette-Littératures,
DL 1999, cop. 1999.
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Collection: | Histoires
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Sujets: | |
Autres localisations: | Voir dans le Sudoc |
Résumé: | La 4e de couverture indique : "En 1914, une génération s'engagea dans la guerre pour ce qu'elle croyait être une cause juste. Quatre ans de conflit entraînèrent la mort de dix millions d'hommes et ébranlèrent, en profondeur, les sociétés et les régimes européens. Une fois la paix retrouvée, les formes de la commémoration occultèrent le souvenir de ce carnage ; en Allemagne, en Italie comme dans les pays vainqueurs, afin d'exorciser le traumatisme de la violence, on préféra exalter le martyre des soldats, en sacralisant leur combat. C'est une telle sanctification que George Mosse étudie dans ce livre, à travers ce qu'il nomme le " mythe de la guerre " : la mémoire déformée du combat, le culte quasi religieux du soldat qu'évoquent les monuments aux morts ou les cartes postales. L'auteur montre aussi comment, par un étrange processus destiné à apprivoiser la mort, la guerre devint un objet de commerce : jeux pour enfants, bibelots, souvenirs humoristiques ne traduisaient-ils pas ce besoin de banaliser l'horreur ? Mais exorcisée ou banalisée, l'expérience de la mort massive ne fut pas sans entamer la valeur de l'existence humaine, rendant alors concevable la violence totalitaire. Le mythe de la guerre fut exploité par les partis extrémistes ; il nourrit le nationalisme de revanche. De ce processus de " brutalisation ", le nazisme est directement issu." |
Traduit de: | -- Fallen soldiers, reshaping the memory of the World Wars |
Résumé: | La 4e de couverture indique : "En 1914, une génération s'engagea dans la guerre pour ce qu'elle croyait être une cause juste. Quatre ans de conflit entraînèrent la mort de dix millions d'hommes et ébranlèrent, en profondeur, les sociétés et les régimes européens. Une fois la paix retrouvée, les formes de la commémoration occultèrent le souvenir de ce carnage ; en Allemagne, en Italie comme dans les pays vainqueurs, afin d'exorciser le traumatisme de la violence, on préféra exalter le martyre des soldats, en sacralisant leur combat. C'est une telle sanctification que George Mosse étudie dans ce livre, à travers ce qu'il nomme le " mythe de la guerre " : la mémoire déformée du combat, le culte quasi religieux du soldat qu'évoquent les monuments aux morts ou les cartes postales. L'auteur montre aussi comment, par un étrange processus destiné à apprivoiser la mort, la guerre devint un objet de commerce : jeux pour enfants, bibelots, souvenirs humoristiques ne traduisaient-ils pas ce besoin de banaliser l'horreur ? Mais exorcisée ou banalisée, l'expérience de la mort massive ne fut pas sans entamer la valeur de l'existence humaine, rendant alors concevable la violence totalitaire. Le mythe de la guerre fut exploité par les partis extrémistes ; il nourrit le nationalisme de revanche. De ce processus de " brutalisation ", le nazisme est directement issu." |
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Description: | Trad. de : "Fallen soldiers, reshaping the memory of the World Wars" |
Description matérielle: | 1 vol. (XVII-291 p.) ; 23 cm. |
Bibliographie: | Notes bibliogr. Index |
ISBN: | 2012354483 (br.) : |