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|a Théâtre :
|b Thérèse Raquin [Paris, Théâtre de la Renaissance, 11 juillet 1873] ; Les Héritiers Rabourdin [Paris, Théâtre de Cluny, 3 novembre 1874] ; Le Bouton de rose [Paris, Théâtre du Palais-Royal, 6 mai 1878]
|c Émile Zola.
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|a Esquissées dès 1865 dans ses articles de critique dramatique et développées par la suite dans les grandes chroniques que forment "Le Naturalisme au théâtre" [cf. n˚780] et "Nos auteurs dramatiques" [cf. n˚782], les conceptions qu'avait Zola du théâtre se trouvent concrétisées dans ses propres oeuvres dramatiques. Mais si, en matière de théâtre, Zola fut à la fois théoricien, critique et auteur, il ne rencontra guère de succès dans ce dernier domaine. Ses premières pièces, notamment "La Perrette", en 1860, "La Laide" en 1865, non représentées, "Madeleine" en 1865, représentée seulement en 1889, "Les Mystères de Marseille" en 1867, ne furent même pas imprimées de son vivant. Avec "Thérèse Raquin" commence la série des quatre pièces dramatiques que Zola réussit à faire représenter et qu'il publia ensuite. Il a réuni ici les trois premières, la quatrième, "Renée", datant de 1887 [cf. n˚743]. Si pour "Thérèse Raquin" et "Les Héritiers Rabourdin" des éditions isolées, précédées de préfaces qui se retrouvent dans cette édition-ci, avaient déjà été publiées [cf. nos 740 et 742], "Le Bouton de rose" paraissait pour la première fois dans ce recueil, comportant en outre une préface générale. "Le Bouton de rose", comédie en 3 actes que Zola avait écrite à la demande des directeurs du Palais-Royal, en s'inspirant d'un des "Contes drôlatiques" de Balzac, "Le Frère d'armes", et dont, en définitive, il s'était montré peu satisfait, n'eut aucun succès et la pièce ne fut représentée que sept fois. En tête figure, en guise de préface, l'article de la "Revue dramatique et littéraire" que lui avait consacré Zola dans "Le Bien public" du 13 mai 1878 et dans lequel il se justifiait
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