Centre scientifique de Monaco

Centre scientifique de Monaco Le Centre scientifique de Monaco (), souvent abrégé en CSM, est l’institut de recherche scientifique de la principauté de Monaco. Il a été créé par le Prince Rainier III par la loi 690 du , complétée et modifiée par la loi 780 du . Juridiquement, c’est un établissement public autonome, géré par un conseil d’administration aidé par un Comité de perfectionnement. Il est placé sous la tutelle du Département de l’Intérieur de la Principauté. Ses locaux (laboratoires et administration) se situent au-dessus du port de Monaco.

Centré de 1960 à 1990 sur l'étude de la radioactivité, la microbiologie marine, la météorologie et la sismologie, le CSM possède aujourd’hui trois Départements de recherche : un Département de biologie marine qui exerce son activité depuis 1990, un Département de biologie polaire, créé en 2011 et un Département de biologie médicale créé en 2013.

Les travaux du Département de biologie marine concernent la physiologie et l’écophysiologie des coraux (coraux constructeurs de récifs, coraux profonds, coraux précieux) en étudiant principalement les mécanismes de la biominéralisation et de la symbiose chez ces organismes et l’impact de l’acidification des océans sur ces processus. Le CSM possède des cultures de coraux tropicaux en conditions contrôlées pour ses besoins de recherche depuis 1990, qui constituent la plus longue culture de coraux à but scientifique au monde. Ce Département développe également des travaux en économie environnementale, principalement sur les services écosystémiques des récifs coralliens et les potentiels impacts des changements climatiques.

Les travaux du Département de biologie polaire ont pour objectif d’élucider les mécanismes d’adaptation des prédateurs marins, et notamment des manchots subantarctiques et antarctiques, face aux contraintes de leur environnement et de mettre en évidence les limites de cette capacité d’adaptation. Pour réaliser cette étude, développée en collaboration avec l’Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC) (UMR7178 CNRS – Université de Strasbourg), et l’Institut Polaire Paul-Émile Victor (IPEV), l’équipe suit environ manchots, grâce à des puces RFID implantées dans le derme. Le département développe également une thématique d'intelligence artificielle.

Les travaux du Département de biologie médicale intègrent à la fois des équipes de recherche translationnelle dans les domaines de la lutte contre le cancer (cancers pédiatriques en particulier), de l’étude des relations hôtes-pathogènes au sein du tube digestif et dans le développement de biothérapies appliquées aux handicaps neuromusculaires, ainsi qu’un Pôle santé humaine destiné à favoriser la recherche clinique en Principauté et à étudier les relations entre changements climatiques et santé humaine.

Le CSM héberge deux Laboratoires Internationaux Associés, l'un avec l’université de Versailles Saint-Quentin (UVSQ), et l'autre avec l'université Côte d'Azur (UCA), un Observatoire international sur la Drépanocytose, Monacord, et participe à un Réseau Thématique Pluridisciplinaire International (RTPI) « Nutrition et résistance aux stress environnementaux » avec le CNRS et l’université de Strasbourg. Il collabore avec une centaine d’instituts à travers le monde. Il héberge également une plateforme de dépistage PCR et sérologique de grande capacité pour les maladies infectieuses. Informations fournies par Wikipedia
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